Por Cuba Información.
José Manzaneda, coordinador de Cubainformación.- Leemos en la prensa
española sobre el juicio por la estafa de un grupo de inversión de Miami
(1), VFM que, hace una década, se dedicó a captar capitales para la
construcción, en Cantabria, de la Ciudad del Cine y las Artes (2).
Aunque el macroproyecto no se llevó a cabo, varios inversores denuncian “que jamás recuperaron su dinero” (3). El “reclamo y principal aval del proyecto” –explican- era que el grupo inversor era presidido por “un exembajador de EEUU ante la ONU”: Armando Valladares (4).
Las noticias, sin embargo, no explican quién es este “respetable” diplomático, devenido supuesto estafador.
Viajemos a 1982 y a un suceso rocambolesco
en el aeropuerto de La Habana del que informaba la prensa española de
entonces (5). Era la liberación –precisamente- de Armando Valladares,
preso en Cuba durante veintidós años. Era el “poeta disidente” en silla de ruedas, protegido de Amnistía Internacional y del Pen Club (6) que, sorprendentemente, según narraba la agencia EFE, “subía ligero y sin problemas”, “con paso templado a las escaleras del avión”.
La “desusada publicidad (…) se debe –leemos en la nota- al interés de
las autoridades cubanas para demostrar que su parálisis era falsa. (…)
La demostración resultó bien visible” (7).
Armando Valladares siempre fue un farsante. Policía de la dictadura de Fulgencio Batista, jamás fue “preso de conciencia”: en 1960 fue condenado a 30 años, tras la desarticulación del grupo de ultraderecha en el que militaba, con 17 bombas y una ametralladora (8).
Su indulto, dos décadas después, fue el fruto de las gestiones del presidente francés François Mitterrand ante Fidel
Castro, que puso, para su firma, una sola condición: que Valladares
subiera al avión, ante toda la prensa internacional, caminando (9). El gobierno cubano tenía en su mano, además, otra prueba de que su discapacidad era fingida: un video en el que el preso practicaba en su celda, a escondidas, ejercicios de gimnasia (10) (11).
En
su libro “Las Máscaras”, el asesor entonces del presidente francés,
Regis Debray, reconocía con vergüenza: “el delito (de Valladares) no era
de opinión, el hombre no era poeta, el poeta no era paralítico y el cubano es hoy norteamericano” (12).
En efecto, Ronald Reagan nombró embajador de EEUU en la Comisión de Derechos Humanos de la ONU
a Armando Valladares, que convirtió su vida, desde entonces, en una
cruzada contra todo movimiento o gobierno de izquierda (13). Como
ejemplo, en 2009 defendió el golpe de estado en Honduras, como una “reacción legítima” al “totalitarismo neocomunista” del derrocado Manuel Zelaya (14).
En
el año 2008, Cubainformación ya contó algunas de estas verdades en un
video (15) (16), que molestó tanto al “defensor de la libertad” Armando Valladares que consiguió su retirada de los canales YouTube y Daily Motion (17).
Es
la historia de quien pasó del terrorismo a la farsa política y a la
diplomacia sucia, para llegar al fraude empresarial (18). Todo con el
habitual silencio de la prensa cómplice (19) (20).
Notas:
(2) https://www.eldiariomontanes.es/20090329/cantabria/viabilidad-ciudad-cine-analizara-20090329.html
(3) https://www.elperiodicodearagon.com/noticias/aragon/juicio-estafar-ciudad-cine-no-hizo_1384625.html
Versión en francés:
Armando Valladares : farce et fraude d’un «dissident cubain»
(Version
française: Appuyez sur CC sur l'écran vidéo, sélectionnez la langue et
de reproduire. Texte français peut être lu ci-dessous).
Soustitres para Antonio García Moreno
Nous avons pu lire dans la presse espagnole des articles sur le
procès pour escroquerie d’un groupe d’investissement de Miami (1), VFM,
qui il y a une décennie, s’est consacré à la mobilisation de capitaux
pour la construction, en Cantabrie, de la Cité du Cinéma et des Arts
(2).
Bien que le macro projet n’ait pas abouti, plusieurs investisseurs ont signalé “qu’ils n’ont jamais pu récupérer leur argent” (3). La réclamation et la principale garantie du projet” –expliquent-ils était que le groupe d’investissement était présidé par “un ancien ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU” : Armando Valladares (4).
Cependant, les articles n’expliquent pas qui est ce diplomate « respectable’, devenu présumé escroc.
Revenons en 1982 et à un événement rocambolesque à l’aéroport de La Havane dont avait parlé la presse espagnole de l’époque (5). C’était précisément la libération d’Armando Valladares, détenu à Cuba depuis 22 ans. Il était le “poète dissident” en fauteuil roulant, protégé d’Amnesty International et du Pen Club (6), qui, étonnamment, selon ce que rapportait l’agence EFE, « montait léger et sans problèmes”, à pas mesurés les escaliers de l’avion. La “publicité inhabituelle (…) est due –lisions-nous dans la note- à l’intention des autorités cubaines de démontrer que sa paralysie était simulée (…) La démonstration se révéla bien visible”(7).
Armando Valladares a toujours été un imposteur. Policier de la dictature de Fulgencio Batista, il ne fut jamais prisonnier d’opinion” : en 1960, il fut condamné à 30 ans, après le démantèlement du groupe d’extrême droite dans lequel il militait, en possession de 17 bombes et d’une mitrailleuse (8).
Sa grâce, deux décennies plus tard, fut le fruit des démarches du président français François Mitterrand auprès de Fidel Castro, qui mit une seule condition à sa signature : que Valladares prenne l’avion, devant toute la presse internationale, en marchant (9). En outre, le gouvernement cubain avait en main une autre preuve que son handicap était feint : une vidéo où le détenu pratiquait en cachette dans sa cellule, des exercices de gymnastique (10) (11).
Dans son livre “Les masques ”, Regis Debray, conseiller alors du président français reconnut avec honte : « “le délit (de Valladares) n’était pas d’opinion, l’homme n’était pas poète, le poète n’était pas paralytique et le cubain est aujourd’hui nord-américain (8212).
En effet, Ronald Reagan nomma ambassadeur des États-Unis à la Commission des droits de l’homme de l’ONU Armando Valladares, qui consacre sa vie, depuis lors, à une croisade contre tout mouvement ou gouvernement de gauche (13). À titre d’exemple, en 2009, il défendit le coup d’État au Honduras comme réaction légitime au “totalitarisme néo-communiste” du renversé Manuel Zelaya (14).
En 2008, Cubainformacion a déjà raconté certaines de ces vérités dans une vidéo (15) (16), qui a tellement dérangé le “défenseur de la liberté” Armando Valladares qu’il a réussi à la faire retirer des chaînes YouTube et Daily Motion (17).
Voici l’histoire de celui qui est passé du terrorisme à la farce politique et à la diplomatie sale, pour arriver à la fraude commerciale (18). Tout cela dans le silence habituel de la presse complice (19) (20).
Cependant, les articles n’expliquent pas qui est ce diplomate « respectable’, devenu présumé escroc.
Revenons en 1982 et à un événement rocambolesque à l’aéroport de La Havane dont avait parlé la presse espagnole de l’époque (5). C’était précisément la libération d’Armando Valladares, détenu à Cuba depuis 22 ans. Il était le “poète dissident” en fauteuil roulant, protégé d’Amnesty International et du Pen Club (6), qui, étonnamment, selon ce que rapportait l’agence EFE, « montait léger et sans problèmes”, à pas mesurés les escaliers de l’avion. La “publicité inhabituelle (…) est due –lisions-nous dans la note- à l’intention des autorités cubaines de démontrer que sa paralysie était simulée (…) La démonstration se révéla bien visible”(7).
Armando Valladares a toujours été un imposteur. Policier de la dictature de Fulgencio Batista, il ne fut jamais prisonnier d’opinion” : en 1960, il fut condamné à 30 ans, après le démantèlement du groupe d’extrême droite dans lequel il militait, en possession de 17 bombes et d’une mitrailleuse (8).
Sa grâce, deux décennies plus tard, fut le fruit des démarches du président français François Mitterrand auprès de Fidel Castro, qui mit une seule condition à sa signature : que Valladares prenne l’avion, devant toute la presse internationale, en marchant (9). En outre, le gouvernement cubain avait en main une autre preuve que son handicap était feint : une vidéo où le détenu pratiquait en cachette dans sa cellule, des exercices de gymnastique (10) (11).
Dans son livre “Les masques ”, Regis Debray, conseiller alors du président français reconnut avec honte : « “le délit (de Valladares) n’était pas d’opinion, l’homme n’était pas poète, le poète n’était pas paralytique et le cubain est aujourd’hui nord-américain (8212).
En effet, Ronald Reagan nomma ambassadeur des États-Unis à la Commission des droits de l’homme de l’ONU Armando Valladares, qui consacre sa vie, depuis lors, à une croisade contre tout mouvement ou gouvernement de gauche (13). À titre d’exemple, en 2009, il défendit le coup d’État au Honduras comme réaction légitime au “totalitarisme néo-communiste” du renversé Manuel Zelaya (14).
En 2008, Cubainformacion a déjà raconté certaines de ces vérités dans une vidéo (15) (16), qui a tellement dérangé le “défenseur de la liberté” Armando Valladares qu’il a réussi à la faire retirer des chaînes YouTube et Daily Motion (17).
Voici l’histoire de celui qui est passé du terrorisme à la farce politique et à la diplomatie sale, pour arriver à la fraude commerciale (18). Tout cela dans le silence habituel de la presse complice (19) (20).
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